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Eléments de conversation pour briller en société

Notes sur "Marion de Lorme"


[1]La fonction de conseiller que son père l’a obligé à prendre ne convient pas au tempérament de des Barreaux, ennuyé par les lois, les dossiers à constituer ou à lire. 

Pour son premier procès, il reçoit les parties en présence et leur dit avant de les éconduire : « Cela est fait, ne pouvant lire les sacs de dossiers de votre procès, je les ai brûlés ! » Ce qui était la simple vérité.

Note sur le portrait ci-dessus : Portrait peu fiable, présenté sur Internet comme celui de J. des B. Il s’agit d’un détail deLa diseuse de bonne aventurede Georges de La Tour. Aucun historien de l’art ne parle du jeune homme comme étant J. d B.

Mais il est beau gosse et on comprend l’émoi de Marie ! 

 [2]On n’a aucune lettre de Marion sur cette longue aventure, aucun autre témoignage que celui de des Barreaux…

[3]Elle utilise de la poudre d’antimoine, médication dangereuse, suivie de fortes hémorragies. Elle le fera six fois sans dommages, selon Philippe Valode, Les Grandes scandaleuses

Elle a néanmoins accouché d’un garçon en pleine santé mais qui a mystérieusement et opportunément disparu dès sa naissance.

[4]Le « s » final ne se prononce pas.

[5]Historiettes, Pléiade, Tome 1, p. 346

[6]Les deux hommes se brouillent à tel point que Richelieu leur fait signer un « traité de paix » en date du 26 novembre 1639 ainsi libellé : « Nous, ci-dessous signés, certifions à qui il appartient être très contents et satisfaits l’un de l’autre, et n’avoir jamais été en si parfaite intelligence que nous sommes à présent » ;

[7]G. Mongrédien, Marion Delorme et ses amours

[8]Un exemple de la considération des plus grands pour Marion, la courtisane : en février 1641, le prince de Condé célèbre par de superbes fêtes les fiançailles de son fils avec la nièce du cardinal de Richelieu. Marion n’est pas invitée le premier jour. Quand Condé la reçoit pour un ballet en son hôtel, il lui présente ses excuses de n’avoir pu l’inviter plus tôt à cause de la présence du roi.

[9]Louis XIII a du goût pour les travaux ménagers. La confidente d’Anne d’Autriche, madame de Motteville, écrit qu’il vit à Saint-Germain comme un simple particulier, occupé à attraper des oiseaux, jardiner, larder des rôtis, faire la barbe à ses officiers … Elle ajoute qu’il est « réduit à la vie la plus mélancolique et la plus misérable, sans suite, sans cour, sans pouvoir, et par conséquent, sans plaisir et sans honneur ». Il mourra quelques mois après Cinq-Mars, tout comme Richelieu.

[10]Ninon de Lenclos passera aussi sa vie, près de la Place Royale, rue des trois-Pavillons (rue Elzévir actuelle), auprès de sa mère, puis rue des Tournelles.

[11]Sur un pilier qui supporte l’une des quatre arcades, on peut encore voir une inscription : « 1764 Nicolas ». Il s’agirait de Nicolas Rétif de la Bretonne, auteur des Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, 1788-1794, qu’une de ses promenades a conduit à rêver, comme nous, devant le pavillon de Marion.

[12]Gentilhomme catholique, capitaine des gardes du cardinal de Richelieu.

[13]Il s’agit de notre marquis de Coligny, protestant.

[14]Le médecin conseillait qu’il fallait, pendant la cure, se garder de toute émotion : « On y doit suspendre l’envie / Du plus doux plaisir de la vie ».

 [15]Une descendance de trois enfants est reconnue à Marion,  attribués au marquis de Cinq-Mars : Jeanne de Lorme (1638 - ?), sans descendance connue ; Augustin de Lorme (1639 - 1698), prêtre jésuite et essayiste polémiste catholique ; Jean de Lorme (1641 - 1713), né à l’Arbresle près de Lyon se fixa dans cette ville en 1668 où il devint procureur et notaire. Il épousa Catherine Mousson, dont il eut trois fils : Jean, François, Gabriel. (<Wikipedia)

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